Marc Fontana
Ce cœur qui déborde
Vilnius par la lucarne là-haut le très haut vol des
marches de lumières avides et vous votre visage est la
pupille de cet œil énorme doux et clair où passent la rue
du Saint-Esprit Totoriu gatvé et le phare de nos
rencontres Vilnius je veux revoir la maison d'Anelé près
de la Néris la terrasse où le temps s'arrête et glisse
autour des voix du chant des rossignols à l'abri des
érables Vilnius aurore de printemps si prompte à fondre
la nuit d’heures distendues sans effort sans lassitude rues
de Vilnius où parle la vie qui s'emplit d'elle-même et
retient ce cœur qui déborde au grand œuvre de la ville.
Poezibao: le journal permanent de la poésie. – 2006. – 18 mai. – Virtualus, prieiga per internetą: http://poezibao.typepad.com/poezibao/2006/05/anthologie_perm...