le matin comme chaque matin
mais il n'y a plus de jour
à travers les feuilles d’antan
un caprice brille méchamment
de la rosée sur les feuilles
jalouses sont les étoiles du matin
quand là-bas, si loin
la rosée d'or scintille
quand elles tombent dans la mer
cosmique, sur les pierres
les mauvais esprits, que marmonnent-ils ?
les bons esprits, que prédisent-ils ?
Middlebury, 2000.VI.1; Fabijoniškės, VIII.4–7
Braziūnas, Vladas. Grandes sont les nuits / Traduit du lituanien par Genovaitė Dručkutė, Asta Uosytė-Būčienė et Marc Fontana. – Paris: L'Harmattan, 2007. – P. 36. – (Levée d'ancre).