des fleurs de lys sous la fenêtre, tiges rêches, une petite bête écarlate
ton cheval bleu, aux ailes de quatre
l'eau gronde, le vent glacé chavire autour du feu, sifflent
des potins de l'an passé, des cancans d'antan
l'herbe trempée, les tiques sucent le sang du monde
les souris affamées quittent la ville morte
l'oeil ouvert, tu les entends, en toi ou dans l'eau
plus une miette, plus rien de l'amour
enfantin, que des poèmes épars, de vagues
pressentiments, une lettre de Troie
Fabijoniškės, 2003.VII.25-31
Braziūnas, Vladas. Grandes sont les nuits / Traduit du lituanien par Genovaitė Dručkutė, Asta Uosytė-Būčienė et Marc Fontana. – Paris: L'Harmattan, 2007. – P. 40. – (Levée d'ancre).