j'ai compris, tu n'y es pas, en vain
je frotte le seuil bas d'une vieille poste
habitait ici ?.. beaucoup ont habité
demain le premier jour de vie des vivants
la mort : des doigts… leurs bouts… des lèvres…
au mur un ange en bois vert
se joue des chiffres du comptable
la brume à peine visible : une fenêtre embuée
ô les songes – jadis tu t'étais approchée
il y avait du vent, les mains froides s'agitaient
encore innocents serpents et colombes
blanches frémissaient sous ma main
un grain de beauté saillant, des tromperies douces
qui nous plongeaient dans le sommeil
les feuilles ramassées par un vieux vent
qui s'est tu un moment, s'est retourné, s'en est allé
Fabijoniškės, 2003.IX.5-9
Braziūnas, Vladas. Grandes sont les nuits / Traduit du lituanien par Genovaitė Dručkutė, Asta Uosytė-Būčienė et Marc Fontana. – Paris: L'Harmattan, 2007. – P. 46. – (Levée d'ancre);
Zei şi zile = Days and gods: Antologia Festivalului Internaţional „Nopţile de Poezie de la Curtea de Argeş“: ediţia a XV-a, 2011; Poesys 15, plurilingv I / Antologie, biobibliografii şi tălmăciri de Dumitru M. Ion şi Carolina Ilica. – Bucureşti: Editura academiei internaţionale Orient-occident. – P. 119–120. – Vertėjų valia išspausdinta kaip antroji dipticho dalis drauge su „une nuit claire, chaude et douce comme la face interne de tes...“ [„šviesi naktis, šilta ir švelni tarytum vidinė tavo šlaunų pusė...“].