dans ton oeil mémoire
non notre automne roux
de Laponie un ruska rouge
ne te rends pas sans lutte
on aura qui trahir et par qui
dans mon oeil mémoire
des cris aigus d'alerte
pluies de travers pointent
marquent des impossibilités
fleurs, fleuries, fleurissantes
dans ton oeil mémoire
dans mon oeil mémoire
portes vitrées de la fin des jours
à deux battants, closes toutes
frappe doublement fort
jusqu'à ce qu'on t'ouvre
Naujininkai, 2003.X.2
Braziūnas, Vladas. Grandes sont les nuits / Traduit du lituanien par Genovaitė Dručkutė, Asta Uosytė-Būčienė et Marc Fontana. – Paris: L'Harmattan, 2007. – P. 48. – (Levée d'ancre).