une nuit claire, chaude et douce comme la face interne de tes
cuisses, ce matin-là tu dormiras tard, le jour tu te réveilleras,
la nuit tu seras à moitié avec moi, somnolente, derrière les
fenêtres le vent balaiera la neige, toujours, toujours, une ava-
lanche, derrière les fenêtres les paumes gelées par la gelée
touchent la peau blanche des pommiers, le jardin s’étend
presque nu à travers une large étendue à perte de vue, lourdes
et lentes, les mères mortes étendent les draps de lit battus à
blanc, leurs robes à fleurs qui reviennent rarement en rêve,
froufroutent
ô douce, ma douce, tu m’offres à moi, faible et vide
Fabijoniškės, 2002.I.7
Braziūnas, Vladas. Būtasis nebaigtinis = Imparfait / Traduit du lituanien par Genovaitė Dručkutė. - Vilnius: Petro ofsetas, 2003. - P. 29;
Vilenica 2005: 20. mednarodni literarni festival / [urednici Miljana Cunta, Barbara Šubert]. – Ljubljana: Društvo slovenskih pisateljev, 2005. – P. 106;
Braziūnas, Vladas. Grandes sont les nuits / Traduit du lituanien par Genovaitė Dručkutė, Asta Uosytė-Būčienė et Marc Fontana. – Paris: L'Harmattan, 2007. – P. 19. – (Levée d'ancre);
Zei şi zile = Days and gods: Antologia Festivalului Internaţional „Nopţile de Poezie de la Curtea de Argeş“: ediţia a XV-a, 2011; Poesys 15, plurilingv I / Antologie, biobibliografii şi tălmăciri de Dumitru M. Ion şi Carolina Ilica. – Bucureşti: Editura academiei internaţionale Orient-occident. – P. 118–119. – Vertėjų valia išspausdinta kaip pirmoji dipticho dalis drauge su „j'ai compris, tu n'y es pas, en vain...“ [„supratau, kad nėr tavęs, kad veltui...“].